« Notre avenir ne tombe pas du ciel. Nous pouvons nous-mêmes le modeler. »
TerraEuropa vise en premier lieu à identifier ce que les citoyens attendent réellement de l’UE. Un dialogue intergénérationnel doit permettre de faire émerger de nouveaux projets, des idées et visions nouvelles. TerraEuropa veut mettre l’accent sur les attentes de la jeune génération, qui n’a que trop rarement l’occasion de s’exprimer, alors même qu’elle est touchée de plein fouet par la crise. Tandis que les générations précédentes ont initié la construction européenne (européens par conviction) ou ont, dans un second temps, joui pleinement de ses bénéfices et de la dynamique européenne jusqu’à la fin des années 1990 (européens par expérience), les jeunes sont aujourd’hui européens par habitude et ne connaissent que la crise. Par conséquent, ils attendent de l’Europe qu’elle fasse ses preuves et tendent plus facilement, face à un taux de chômage des jeunes bien trop élevé, à remettre en question le projet européen.
Mais ce sont également eux qui peuvent dessiner les contours de l’Europe de demain. TerraEuropa veut leur donner cette opportunité. La première phase du projet a réuni des étudiants français et allemands pour qu’ils développent leur propre vision d’une nouvelle Europe. Cette rencontre a montré que l’idée d’une Europe unie est loin d’avoir perdu son potentiel d’attractivité. Michel Marlière évoque les discussions avec les étudiants : « On sent bien qu’ils vibrent pour l’Europe et ce pour une raison simple : ils ont profondément réfléchi à ce qu’ils pourraient construire ensemble. » Ce débat fructueux, TerraEuropa veut désormais l’élargir à d’autres pays.